Statumanoïdes propose une hybridation visuelle entre sculpture et représentation humaine. Les personnages oscillent entre l'apparence de statues et celle de jeunes humains, dont les traits mêlent des aspects zombies et humanoïdes. Le titre, issu de la contraction entre « statue » et « humanoïde », souligne cette double apparence.
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Les tenues des personnages mêlent des éléments du baroque, apportant une atmosphère théâtrale proche de la Commedia dell’arte, tout en étant recontextualisées par des influences streetwear modernes, caractéristiques de l’espace urbain. Créant des ambivalences entre entre vestiges historiques et dynamiques contemporaines des modes évoquées, cette juxtaposition d’influences présente des mises en scène à la fois mélancoliques et burlesques. Les scènes s’inspirent de codes académiques tout en intégrant une dimension plus contemporaine, proche de la photographie de mode.
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Cette série interroge les transformations générationnelles à travers des figures composites et ambivalentes, où la question de l’identité et de la transformation corporelle semble au cœur de chaque image. Les corps sont à la fois des objets d’étude figés et les simulacres de générations en continuelle mutation.
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L’outil génératif permet d’explorer des agencements insolites dans la matérialité des corps représentés. En puisant dans des ensembles de données vastes et hétérogènes, il associe des références opposées et inattendues, réinterprétant les formes sculpturales et les textures corporelles dans un jeu d'improvisation. Cette capacité à recombiner des éléments disparates produit des simulations d’apparences humaines où les frontières entre l’organique, le minéral et le numérique deviennent fusionnelles, questionnant ainsi la plasticité des corps et la manière dont nous les percevons à l’ère de l’image générative.